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CHANGER LE REGARD

A quel point le jeu a-t-il un pouvoir ? Pour répondre à cette question, laissez moi vous parler du royaume de Lydie. Les jeux de dés y ont été inventés d’après Hérodote en -500 avant JC par le royaume de Lydie puis utilisés pour lutter contre la famine. Ne trouvant pas de solution, le roi décida d’instaurer une règle. Le peuple devait manger un jour, jouer le lendemain, puis manger, puis jouer…En jouant, les habitants était si absorbés qu’ils en oubliaient leur faim. Et cela a marché 18 ans et la population a inventé des jeux que nous connaissons aujourd’hui encore : les osselets, les dés, la balle.

C’est le premier intérêt du jeu : Le fait de rentrer dans un personnage nous pousse à aller plus loin, à repousser les limites que nous nous fixons habituellement. Il n’est pas rare que je surprenne un regard interrogateur d’un aidant lorsqu’il voit son parent refaire des choses qu’il ne faisait plus le temps du jeu.

Les jeux ont un impact particulier sur les personnes, que l’on appelle « l’optimisme urgent ». Contrairement à la vie de tous les jours, dans les jeux on ressent la capacité (car les enjeux ne sont pas les mêmes) de surmonter un obstacle avec la certitude d’y arriver.

C’est le deuxième intérêt du jeu : retrouver de l’estime de soi en gagnant !

Les jeux sont source de rendez-vous, de lien social et d’appartenance : On connait tous des clubs d’échecs, de bridge ou encore de scrabble. Se retrouver avec des personnes qui aiment la même chose cultive notre sentiment d’appartenance. Cela est bien plus important que ce que l’on imagine car cela définit l’image que nous projetons à la société. Il signifie être accepté et reconnu par nos pairs.

Le choix des jeux dans la méthode Jeulestim’® est essentiel : il s’agit de jeux tout public et non estampillés seniors, que l’on va retrouver dans tout magasin de jouets qui se respecte. Le but est de recréer ce lien intergénérationnel et familial qui demande parfois un outil de cohésion pour redémarrer. Le jeu va permettre de développer les rapports des uns aux autres, chacun devenant complémentaire les uns des autres.

C’est le troisième intérêt du jeu : retrouver une place social et familial

Les fonctions cognitives sont les outils de notre cerveau qui nous permettent de communiquer, de bouger, d’interagir, de prendre des décisions ou d’accumuler des connaissances.

Au même titre que l’on ne peut pas faire une recette de cuisine sans ingrédient ni matériel, on ne peut pas faire la moindre activité sans utiliser nos fonctions cognitives. Et, comme pour la cuisine où nous n’utilisons jamais un seul ustensile ou ingrédient, il est très rare qu’une action ne mobilise qu’une seule fonction cognitive.

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